Running Against the Wind
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Running Against the Wind

2019
Dans la capitale éthiopienne, un jeune athlète studieux part à la recherche de son ami d’enfance, tombé dans les griffes d’un dangereux chef de gang.
Récit d'amitié inspirant. Évocation réaliste et parfois dure de destins opposés. Quelques clichés. Réalisation rythmée. Interprétation dans le ton.

L'avis de Mediafilm

Ce n’est pas en Afrique mais bien en Inde que l’Allemand Jan Philipp Weyl a puisé la matière de ce récit d’amitié inspirant, qui a représenté l’Éthiopie aux Oscars 2020. Par son réalisme et sa dureté, RUNNING AGAINST THE WIND évoque SALAM BOMBAY et SLUMDOG MILLIONNAIRE, références avouées du cinéaste. L’illustration de la précarité de la vie des enfants dans certains pays en voie de développement fait aussi penser à CAPHARNAÜM, de Nadine Labaki. Weyl, qui est également scénariste, producteur et interprète d’un personnage révélateur, évoque avec sincérité deux destins opposés: l’un positif et libre, l’autre teinté de désespoir. L’intrigue n’est toutefois pas exempte de raccourcis et de clichés, alors que les amours du marathonien avec une top-modèle relèvent du roman-photo. Reste que le regard est empathique et la réalisation, soignée. Les protagonistes, campés avec naturel et justesse, suscitent l’émotion.

Charles-Henri Ramond

Synopsis

Année

2019

Genre

Drame

Durée

116 min.

Origine

Allemagne