
Running Against the Wind



Running Against the Wind
L'avis de Mediafilm
Ce n’est pas en Afrique mais bien en Inde que l’Allemand Jan Philipp Weyl a puisé la matière de ce récit d’amitié inspirant, qui a représenté l’Éthiopie aux Oscars 2020. Par son réalisme et sa dureté, RUNNING AGAINST THE WIND évoque SALAM BOMBAY et SLUMDOG MILLIONNAIRE, références avouées du cinéaste. L’illustration de la précarité de la vie des enfants dans certains pays en voie de développement fait aussi penser à CAPHARNAÜM, de Nadine Labaki. Weyl, qui est également scénariste, producteur et interprète d’un personnage révélateur, évoque avec sincérité deux destins opposés: l’un positif et libre, l’autre teinté de désespoir. L’intrigue n’est toutefois pas exempte de raccourcis et de clichés, alors que les amours du marathonien avec une top-modèle relèvent du roman-photo. Reste que le regard est empathique et la réalisation, soignée. Les protagonistes, campés avec naturel et justesse, suscitent l’émotion.

Synopsis

Année
2019Genre
DrameDurée
116 min.Origine
Allemagne