Rocketman
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Rocketman

G
2019
En cure de désintoxication, la superstar du rock Elton John évoque son enfance, ses débuts avec son parolier Bernie Taupin et sa vie de couple secrète avec son agent John Reid.
Hommage à la fois grave et bariolé à un artiste complexe. Traitement fantaisiste ludique. Numéros musicaux prenants et entraînants. T. Egerton intense et crédible.

L'avis de Mediafilm

Au vu de cet hommage bariolé à Elton John, on se prend à regretter ce qu'aurait pu être le très conventionnel BOHEMIAN RHAPSODY de Bryan Singer. L'ironie étant que Dexter Fletcher, réalisateur de ce brillant ROCKETMAN, est celui qui a complété le tournage du biopic sur Freddie Mercury, après le renvoi controversé de Singer. Ayant cette fois les coudées franches, Fletcher s'est éclaté. D'abord en détournant la convention du récit en flashback par un traitement fantaisiste ludique, qui rappelle ACROSS THE UNIVERSE à plus d'un titre. Tant par l'irruption de numéros chantés en plein conflit dramatique, que par l'utilisation pertinente des paroles des classiques du duo John-Taupin. Bien construit, le scénario illustre sans pudeur la personnalité complexe de l'artiste: flamboyant malgré sa timidité, ses complexes et ses angoisses, efféminé mais obsédé à l'idée d'être démasqué comme homosexuel. Le chanteur est incarné de manière intense et très crédible par Taron Egerton (THE KINGSMEN), découvert dans le EDDIE THE EAGLE du même Fletcher. (Texte rédigé en mai 2019, dans le cadre du Festival de Cannes - Hors compétition)

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 31 mai 2019)

Année

2019

Genre

Drame biographique

Durée

121 min.

Origine

Grande-Bretagne

Information

Classification

G

Genre

Drame biographique

Année

2019

Durée

121 min.

Réalisation

Scénario

Photographie

Images

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