
High Flying Bird



High Flying Bird
L'avis de Mediafilm
Steven Soderbergh a toujours été intéressé par l'exploitation commerciale du corps (MAGIC MIKE, THE GIRLFRIEND EXPERIENCE) et par les rêveurs qui s'attaquent au système (OCEAN'S ELEVEN, ERIN BROCKOVICH). On voit donc aisément ce qui a pu l'intéresser dans cette exploration mordante du racisme dans l'industrie sportive. D'autant plus que ce film s'appuie sur un scénario bien documenté et astucieux, écrit par le coscénariste de MOONLIGHT. Loin d'être un drame sur le monde du sport, HIGH FLYING BIRD est plutôt une comédie acide sur sa face sombre, qui prend ici parfois des allures d'esclavage moderne. Les paramètres particuliers du projet (tournage en 13 jours avec 2 millions de dollars et un iPhone 7) ont sans doute contribué à dynamiser la mise en scène de cette suite de joutes verbales acérées, portées par l'énergique André Holland ("The Knick"), irrésistible en réformateur improvisé d'un système pourri. Signalons enfin l'utilisation périodique d'entrevues avec de véritables athlètes, qui vient fréquemment crédibiliser le récit.

Synopsis

(sortie en salle le 8 février 2019)
Année
2019Genre
Drame sportifDurée
90 min.Origine
États-UnisInformation
Genre
Drame sportif
Année
2019
Durée
90 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Netflix
Images


