
Der Goldene Handschuh



Der Goldene Handschuh
L'avis de Mediafilm
Le golden boy du cinéma allemand Fatih Akin (HEAD ON, DE L'AUTRE CÔTÉ) livre avec THE GOLDEN GLOVE son oeuvre la plus plastiquement soignée à ce jour et, en même temps, sa plus difficile à regarder. Coeurs sensibles, s'abstenir. Tirée du livre de Heinz Strunk, l'oeuvre se distingue des films du genre par le point de vue adopté: celui, vertigineux, du tueur, jamais des victimes ou des autorités. De manière à faire de nous les témoins, presque les complices, des meurtres crapuleux improvisés par Honka sous l'impulsion de l'alcool, de l'impuissance, de la bêtise et de la misère. Une misère comme on ne l'a vue que chez Zola, et que le cinéaste illustre sans concession, par une abondance de détails qui interpellent tous les sens du spectateur, au premier chef son odorat. Parallèlement, et c'est en cela aussi que le film se distingue, Akin communique, par sa reconstitution d'époque et dans les couleurs saturées de l'image, une inspiration et un plaisir de la forme en contradiction délibérée avec le sujet. Verres épais, strabisme prononcé, nez couperosé, l'intense Jonas Dassler fait peur à voir dans la peau de Honka. (Texte rédigé en février 2019, dans le cadre du festival de Berlin)

Synopsis

Année
2019Genre
Drame biographiqueDurée
110 min.Origine
AllemagneInformation
Genre
Drame biographique
Année
2019
Durée
110 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
D'après le roman de
Pays
Allemagne
France
Images





