Bienvenue à Marwen (Welcome to Marwen)
Bienvenue à Marwen (Welcome to Marwen)
L'avis de Mediafilm
Porté par la composition sensible de Steve Carell, un acteur qui se bonifie remarquablement avec le temps, ce nouvel opus du réalisateur de FORREST GUMP, inspiré d'une histoire vraie, séduit par son rejet des formules, son mélange savant de tragédie et de comédie humaine et son mariage sans coutures visibles d'action et d'animation. Cela dit, le scénario de cette oeuvre atypique, sur les thèmes de la tolérance et de la survie, montre parfois des signes d'essoufflement et met du temps à prendre son envol. Il est vrai que la structure complexe du récit, qui bascule du réel à l'imaginaire, du présent au passé, peut déstabiliser. En outre, les auteurs font trop grand cas du mystère entourant l'assaut dont a été victime le héros (montrée dans un flash-back halluciné visiblement inspiré d'ORANGE MÉCANIQUE). En revanche, signalons l'intelligence avec laquelle Robert Zemeckis traite les archétypes féminins, vus à travers le prisme étroit mais amoureux de son héros. Et son courage. Car un malentendu est si vite arrivé.
Synopsis
Devenu amnésique à la suite d'un crime haineux, l'illustrateur Mark Hogancamp a également perdu sa capacité de dessiner. Terré dans sa petite maison, il doit sa subsistance à diverses personnes de son entourage, dont une infirmière à domicile, qui lui fournit les puissants antipsychotiques que sa condition exige, et Roberta, la vendeuse d'un magasin de jouets pour collectionneurs. C'est dans ce commerce qu'il se procure les figurines qui composent Marwen, le village miniature imaginaire situé dans la Belgique sous Occupation, qu'il a érigé sur son terrain. Au centre de ce village: une figurine de pilote à son effigie, qui brave les dangers auxquels Mark est incapable de faire face, avec l'aide d'un bataillon de poupées qui partagent et encouragent son fétiche pour les chaussures féminines. L'arrivée d'une nouvelle voisine, Nicole, va inciter Mark à créer son alter ego dans le village. Et brouiller plus encore la frontière qui sépare la réalité de son imagination. (sortie en salle le 21 décembre 2018)
Année
2018Genre
Comédie dramatiqueDurée
116 min.Origine
États-UnisBande-annonce (FR)
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Bandes-annonces
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Bande-annonce (EN)
Extrait (EN)
Information
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
2018
Durée
116 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Universal