
Le Prince heureux (The Happy Prince)




Le Prince heureux (The Happy Prince)

L'avis de Mediafilm
Pour l'avoir joué maintes fois à la scène, Rupert Everett connaît Oscar Wilde sur le bout des doigts. Ceci explique son souhait d'en livrer, dans ce premier long métrage qu'il a lui-même écrit, une vision frontale, sale, authentique. Une vision en contradiction avec celles aseptisées, marquées du sceau de la "qualité britannique", que le cinéma nous a offertes jusqu'ici de la vie de l'écrivain mort dans la dèche et l'opprobre. L'ex-beau gosse du cinéma anglais fait de Wilde un héros tragique, victime de lui-même, comme le Aschenbach de MORT À VENISE, évoqué au passage. Pareillement, Everett assimile les années de débauche insouciante du dramaturge à la marche des DAMNÉS. Wilde, Visconti, le pont, fatalement, devait être bâti. Celui d'Everett est solide et sans péage. Cela dit, THE HAPPY PRINCE compte des passages inutiles et son dénouement s'étire comme du Shakespeare. Aussi, la distribution extravagante multiplie les têtes d'affiches dans des petits rôles, ce qui donne parfois au film des allures de levée de fonds. Reste que Wilde a attendu jusqu'en 2017 avant d'obtenir le pardon de son pays pour son homosexualité. Et qu'Everett, qui n'a jamais aussi bien joué, a mis près de dix ans à monter ce projet. (Texte rédigé en février 2018, dans le cadre du Festival de Berlin)

Synopsis

Année
2018Genre
Drame biographiqueDurée
105 min.Origine
BelgiqueInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2018
Durée
105 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Belgique
Allemagne
Grande-Bretagne
Italie
Distribution
Métropole Films Distribution
Images





