Proud Mary
Proud Mary
L'avis de Mediafilm
La meilleure partie de ce polar est son générique amusant, sorte d'hommage aux héroïnes classiques de la "Blaxploitation" des années 1970 (COFFY, CLEOPATRA JONES, FOXY BROWN, etc.). L'esthétique savoureuse de cette ouverture laissait espérer un film infiniment plus stylisé que celui que nous propose finalement Babak Najafi (LONDON HAS FALLEN). Étrange croisement entre GLORIA et THE PROFESSIONAL, PROUD MARY peine à conjuguer action et émotion, au fil d'un scénario bancal et d'une réalisation d'une maladresse étonnante. Même la photographie (pourtant signée par Dan Laustsen, l'auteur des images sublimes de THE SHAPE OF WATER) est soit surexposée, soit sous-exposée; au point de rendre littéralement invisible "la" grande scène du pauvre Danny Glover. Reste le jeu musclé et sensible de Taraji P. Henson (HIDDEN FIGURES), seul élément crédible de cette série B grotesque.
Synopsis
Un an après avoir tué un joueur qui devait de l'argent à son patron, influent membre de la pègre de Boston, Mary demeure hantée par l'idée d'avoir fait du fils de la victime un orphelin, destiné lui aussi à une vie criminelle. C'est pourquoi elle veille de loin sur le garçon, tel un ange gardien. Après l'avoir retrouvé inconscient dans une ruelle, elle le ramène à son appartement et en prend soin à la manière d'une mère, tout en s'efforçant de lui cacher sa responsabilité dans la mort de son père. (sortie en salle le 12 janvier 2018)
Année
2018Genre
Drame de moeursDurée
89 min.Origine
États-UnisBande-annonce (EN)
Extrait (EN)
Extrait (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Extrait (EN)
Extrait (EN)
Information
Classification
Genre
Drame de moeurs
Année
2018
Durée
89 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Columbia