Pour Vivre Ici
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Pour vivre ici

G
2018 · A Place to live (ang)
En deuil de son mari, une infirmière retraitée de Baie-Comeau trouve davantage de réconfort auprès de l'ex-petite amie de son fils décédé que de ses deux autres enfants.
Méditation ténue sur le deuil et l'ingratitude filiale. Narration redondante, au ton romanesque emprunté. Mise en images sereinement poétique. Jeu sobre mais inégal d'É. Guilbault.

L'avis de Mediafilm

LA FEMME QUI BOIT se mue en "femme qui marche", du moins dans le premier tiers de cette quatrième collaboration entre l'actrice Élise Guilbault et le réalisateur Bernard Émond. Hélas, POUR VIVRE ICI est loin d'atteindre la grâce de LA NEUVAINE, leur plus belle réussite en commun. Tout au long de cette austère méditation sur le deuil et le retour aux origines, assortie d'un commentaire sur l'ingratitude filiale librement inspiré du TOKYO STORY d'Ozu, Guilbault s'efforce d'exprimer la détresse et la déception de sa protagoniste non par la parole, mais par les regards. Sans doute conscient que ceux-ci ne parvenaient pas toujours à traduire le monde intérieur de son héroïne, malgré les louables efforts de son interprète, Émond a eu recours à une narration omnisciente et solennelle, lue par Angèle Coutu. Or, au lieu d'ajouter de la profondeur au récit, ces descriptions souvent redondantes, au ton romanesque emprunté, mettent davantage en évidence sa minceur et son artificialité. La mise en images est néanmoins inspirée et sereinement poétique, avec ses beaux paysages hivernaux de la Côte-Nord et ses décors montréalais tout aussi authentiques.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 23 février 2018)

Année

2018

Genre

Drame psychologique

Durée

90 min.

Origine

Canada

Information

Classification

G

Genre

Drame psychologique

Année

2018

Durée

90 min.

Réalisation

Montage

Pays

Canada

Québec

Distribution

Les Films Séville

Images

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