Pervers Ordinaire
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Pervers ordinaire

13
2018
Un inspecteur de la police de Montréal est titillé par son enquête sur le meurtre d'un animateur de radio, qui écrivait un livre sur ses conquêtes féminines.
Intrigue classique, plutôt bien menée. Commentaires appuyés sur les relations homme-femme. Réalisation modeste, manquant de fini. Jeu rarement naturel, parfois médiocre.

L'avis de Mediafilm

Après COMMENT DEVENIR UN TROU DE CUL ET ENFIN PLAIRE AUX FEMMES, Roger Boire et sa coscénariste Valérie Pouyanne poursuivent leur réflexion sur la guerre des sexes. Inversant la proposition (le bon gars transformé en salaud pour mieux séduire), les auteurs s'attaquent d'entrée de jeu à un cas nocif de narcissisme pervers, hélas très semblable à ceux dénoncés par les victimes du mouvement #metoo. Cependant, Boire et Pouyanne manquent de finesse dans leur portrait, tout comme dans leurs commentaires sur les travers masculins, énoncés avec insistance au fil d'un "whodunit" des plus classiques, quoique plutôt bien mené. Très modeste, la réalisation manque de fini, à l'instar de l'interprétation, rarement naturelle, voire parfois médiocre.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 23 octobre 2018)

Année

2018

Genre

Drame policier

Durée

107 min.

Origine

Canada

Images

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