
Malek




Malek

L'avis de Mediafilm
Traumas, secrets, transgressions, atavismes... Tous les germes d'une intrigue shakespearienne sont rassemblés dans ce troisième long métrage du Québécois Guy Édoin (MARÉCAGES, VILLE MARIE). Mais aucun n'a poussé. En faute, le scénario. S'inspirant du roman "Le cafard" de Rawi Hage, son auteur Claude Lalonde a sacrifié la majeure partie des éléments insolites, miroir de la psychologie tourmentée du protagoniste. Avec pour résultat un texte dénué de suspense, pétri d'incohérences et de hasards forcés, que la mise en scène et le montage tentent en vain d'animer, notamment par des champs-contrechamps artificiels (les séances chez la psy) et des flashbacks tièdes campés dans un Maroc qui échoue à nous convaincre qu'on est au Liban. Dans le rôle-titre, Tewfik Jallab a beaucoup de difficulté à communiquer le mystère et le charisme de son personnage, moteur d'un film dont l'ambition évidente semble avoir été vaincue par ses limites budgétaires et artistiques.

Synopsis

(sortie en salle le 18 janvier 2019)
Année
2018Genre
Drame psychologiqueDurée
95 min.Origine
CanadaImages




