
Mademoiselle de Joncquières




Mademoiselle de Joncquières

L'avis de Mediafilm
À qui en doutait encore, MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES confirme la parenté immédiate du cinéma d'Emmanuel Mouret avec celui du regretté Éric Rohmer. La magie des dialogues, le goût exquis pour les marivaudages, la conquête amoureuse comme obsession, tout cela forçait déjà la comparaison dans les films antérieurs du cinéaste (CHANGEMENT D'ADRESSE, UN BAISER S'IL-VOUS-PLAÎT, CAPRICE). Cette adaptation d'une oeuvre de Diderot, que le regretté Rohmer avait maintes fois citée, cimente l'impression. Mouret s'emploie avec beaucoup d'ardeur à composer des tableaux bucoliques de la Loire, qu'il anime au moyen d'une souriante et perfide histoire de vengeance amoureuse rappelant "Les Liaisons dangereuses" de Laclos. Certaines de ces compositions sont rendues stupéfiantes par la magie des mots, le plaisir des acteurs et un emploi bien dosé de musique baroque (quelques mesures au clavecin ou au pianoforte). D'autres, en nombre inférieur heureusement, paraissent plus artificielles et forcées. À tous égards cependant, la performance nuancée de Cécile de France force l'admiration. (Texte rédigé en septembre 2018, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Synopsis

(sortie en salle le 16 novembre 2018)
Année
2018Genre
Drame sentimentalDurée
110 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Drame sentimental
Année
2018
Durée
110 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
D'après l'œuvre de
Pays
France
Distribution
K-Films Amérique
Images





