
La Grande noirceur




La Grande noirceur

L'avis de Mediafilm
Après deux drames intimistes stoïques (DEMAIN, JO POUR JONATHAN), Maxime Giroux ouvrait les vannes de l'émotion avec l'acclamé FÉLIX ET MEIRA. Le réalisateur nous surprend à nouveau avec cette épopée onirique et métaphysique. Résolument déconnectée des thèmes habituels du cinéma québécois, l'intrigue fournit peu de clés d'interprétation, laissant le champ libre à l'imaginaire du spectateur. Celui-ci pourra y voir diverses métaphores: la perte d'innocence d'une Amérique ayant pris conscience de sa surpuissance; la solitude des Canadiens-Français dans une Amérique indifférente; un portrait allégorique du cinéaste hérissé contre le système, etc. Il en résulte une méditation complexe, dense, parfois hermétique, que Giroux rend expressive par un audacieux mélange des genres (horreur, comédie, western, récit de survie, etc.). La direction photo de Sara Mishara et la musique d'Olivier Alary ajoutent leur touche délicate à l'entreprise, de même que la distribution d'acteurs à contre-emploi, dominée par un Martin Dubreuil habité.

Synopsis

(sortie en salle le 25 janvier 2019)
Année
2018Genre
DrameDurée
95 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2018
Durée
95 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Funfilm Distribution
Production
Images








