
Trois visages (Se Rokh)




Trois visages (Se Rokh)

L'avis de Mediafilm
Mise en abyme, tournage minimaliste dans l'habitacle d'une voiture, paysages montagneux aux routes sinueuses... tout ce qui fait la saveur d'un certain cinéma iranien - des Kiarostami et Makhmalbaf - se retrouve dans ce nouvel opus de l'auteur du BALLON BLANC. Y compris un certain flottement au dernier tiers, causé par un problème de rythme souvent remarqué dans ces productions. À la fois ludique et inquiet, ce cri de liberté de Jafar Panahi, toujours assigné à résidence et interdit de pratique, mais qui ne cesse de ruser avec les autorités (cf. CECI N'EST PAS UN FILM, TAXI TÉHÉRAN) se double d'une émouvante déclaration d'amour des Iraniens au septième art, dans la veine de CLOSE UP et SALAM CINEMA. En filigrane, Panahi se moque gentiment de coutumes et superstitions patriarcales toujours vivantes dans les villages éloignées, au fil de vignettes tragicomiques et pittoresques en aparté du récit principal. Tout en jouant avec amusement de son statut de vedette du petit écran, la radieuse Behnaz Jafari se laisse pleinement habiter par son personnage. (Texte rédigé en mai 2018, dans le cadre du Festival de Cannes - Compétition officielle)

Synopsis

Année
2018Genre
Comédie dramatiqueDurée
105 min.Origine
IranInformation
Classification

Genre
Comédie dramatique
Année
2018
Durée
105 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Iran
Distribution
EyeSteelFilm
Images






