
Ni juge, ni soumise




Ni juge, ni soumise

L'avis de Mediafilm
Dispositif délibérément intrusif, montage à la hache, réel capté sans filtre... on pourrait se trouver en pleine téléréalité. Nous sommes plutôt dans le territoire du documentaire sur le vif et sans apprêt, tel que pratiqué par les auteurs de l'émission belge "Strip Tease", dont NI JUGE, NI SOUMISE, constitue un bloc détaché. Pourquoi l'avoir détaché? Parce que la juge Anne Gruwez, que les auteurs ont suivie pendant trois ans, est un vrai personnage de cinéma. Dans son bureau, cette singulière fonctionnaire capte et enregistre la misère du monde. Sans états d'âme, mais avec un goût évident pour le jeu de la vérité. Cela dit, Gruwez force parfois la note, comme si la conscience de la caméra, notamment dans les scènes de terrain, s'accompagnait d'une consigne de jeu. À l'inverse, certains témoignages, tel celui de la mère infanticide, laissent entendre dans les silences un vacarme de souffrance. La scène, d'une durée de dix minutes environ, marque un sommet dans une oeuvre modestement bien faite, qui prend des libertés avec la ligne du temps mais fournit au film un véritable fil conducteur, sous la forme d'une captivante course à l'ADN.

Synopsis

Année
2017Genre
DocumentaireDurée
99 min.Origine
BelgiqueInformation
Classification

Genre
Documentaire
Année
2017
Durée
99 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Belgique
France
Distribution
Axia Films
Images




