
Laissez bronzer les cadavres



Laissez bronzer les cadavres
L'avis de Mediafilm
Après AMER et L'ÉTRANGE COULEUR DES LARMES DE TON CORPS (non distribués au Québec), Hélène Cattet et Bruno Forzani continuent à rendre hommage au cinéma de genre des années 1970. Cependant, leur adaptation personnnelle du polar de Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid ne transcende pas son statut d'exercice de style, certes audacieux, mais un peu vain. Traitée à la manière des westerns spaghetti (très gros plans, musique à l'harmonica, paysages désertiques, temps dilaté, etc.), l'intrigue manque d'originalité, se résumant à un enchaînement d'affrontements répétitifs, aux dialogues pauvres. En outre, l'objectivation du corps féminin apparaît plus que gratuite dans le contexte. Sur le plan de la réalisation par contre, la fulgurance de certaines séquences oniriques est indiscutable, de même que le jeu sur les couleurs des tableaux impressionnistes de Madame Luce, incarnée avec truculence par l'Américaine Elina Löwensohn (AMATEUR, L'APPARITION), seul personnage un tant soit peu consistant du film.

Synopsis

(sortie en salle le 21 septembre 2018)
Année
2017Genre
Drame policierDurée
90 min.Origine
FranceImages







