
La Petite fille qui aimait trop les allumettes




La Petite fille qui aimait trop les allumettes

L'avis de Mediafilm
Cinq ans après avoir exploré l'univers sombre d'Anne Hébert dans LE TORRENT, Simon Lavoie renoue avec le Québec rural de la Grande Noirceur avec cette adaptation à la fois libre et respectueuse du célèbre roman - pourtant réputé inadaptable - du regretté Gaétan Soucy. Bien qu'il ait sacrifié le langage châtié et désuet du narrateur, dont l'identité était révélée à mi-parcours dans le livre, le cinéaste a su préserver les mystères de ce conte gothique, qui évoque autant les passions exacerbées des romans des soeurs Brontë que la cruauté des contes d'Andersen. Si on peut lui reprocher quelques effets de style ostentatoires, la photographie en noir et blanc très soignée de Nicolas Canniccioni (LES DÉMONS de Philippe Lesage) traduit parfaitement l'atmosphère étrange et macabre du roman. La solaire Marine Johnson brille par son interprétation à fleur de peau d'une jeune fille à la sensualité animale, face à l'exalté Jean-François Casabonne (LE RING), dans un rôle de père tourmenté taillé sur mesure pour lui.

Synopsis

(sortie en salle le 3 novembre 2017)
Année
2017Genre
DrameDurée
111 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2017
Durée
111 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
Canada
Québec
Distribution
Funfilm Distribution
Production
Images





