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Filmworker

2017 ·
100% est d'accord avec la cote
Sur une période de 25 ans, la relation complexe, intense et quasi symbiotique entre le cinéaste Stanley Kubrick et son principal assistant, l'ex-acteur anglais Leon Vitali.
Oeuvre divertissante et accessible. Trame mêlant anecdotes et documents inédits. Construction habile et réalisation soignée. Témoignages de grande valeur.

L'avis de Mediafilm

Leon Vitali est entré au service de Stanley Kubrick comme d'autres entrent en religion: 24 heures sur 24, à la vie, à la mort. Ce portrait passionnant d'un humble "travailleur du cinéma" est donc non seulement un "must" absolu pour les fans du cinéaste, mais une exploration fascinante de la relation complexe entre un maître et son disciple. Aussi divertissant qu'accessible, construit habilement et réalisé avec soin, FILMWORKER mêle souvenirs, anecdotes et documents inédits. Au-delà de quoi ce portrait soulève une question cruciale sur le prix de l'Art: où finit le dévouement absolu et où commence l'asservissement pathologique? Difficile de trancher. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'à force de travailler pour lui, Vitali est devenu un personnage de Kubrick: d'une intensité maniaque, obsessive, qui frôle parfois la folie. Et même si ce documentaire n'est pas toujours tendre pour Kubrick, on a tendance à croire qu'il lui aurait également plu.

Georges Privet

Synopsis

En 1975, un jeune acteur anglais du nom de Leon Vitali hérite du rôle du beau-fils de Barry Lyndon dans le film éponyme de Stanley Kubrick. Fasciné par le cinéaste et son oeuvre (DOCTEUR FOLAMOUR, 2001: L'ODYSSÉE DE L'ESPACE, ORANGE MÉCANIQUE), Vitali renonce volontiers à sa carrière pour devenir le principal assistant de Kubrick. Le perfectionnisme maniaque du réalisateur accaparera les 25 années suivantes de l'existence de Vitali, hypothéquant à la fois sa santé, son sommeil et sa vie de famille. Pourtant, ce dernier n'a jamais rien regretté et continue d'assister son maître, aujourd'hui encore, en prolongeant le souvenir de son oeuvre, 20 ans après sa mort.

Année

2017

Genre

Documentaire

Durée

94 min.

Origine

États-Unis

Information

Genre

Documentaire

Année

2017

Durée

94 min.

Réalisation

Photographie

Pays

États-Unis