DPJ
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L'avis de Mediafilm
L'approche documentaire de Guillaume Sylvestre s'inscrit dans la tradition du cinéma direct. Le réalisateur infiltre un milieu jusqu'à rendre son dispositif invisible, puis capte des situations sur le vif, que ce soit dans une école secondaire (SECONDAIRE V) ou des communautés autochtones (SAUVAGE). Ce parti pris lui rend cependant la tâche plus difficile lorsqu'il s'agit de tourner dans un centre de la DPJ, puisque les enfants de moins de dix-huit ans et leurs parents ne peuvent être identifiés à l'écran. Sylvestre choisit alors de flouter de nombreux plans, avec un résultat hélas pas toujours efficace. Nonobstant ces lacunes techniques, le film réussit à illustrer avec éloquence le quotidien de fonctionnaires déterminés, dévoués - et dans certains cas fort attachants -, confrontés à des drames humains déchirants.
Synopsis
Pendant douze mois, le réalisateur a accompagné une demi-douzaine de travailleurs sociaux oeuvrant au Centre jeunesse de Montréal, Bureau Nord, un institut universitaire qui relève de la Direction de la protection de la jeunesse du Québec. Ces intervenants, presque tous de sexe féminin, veillent au bien-être d'enfants soustraits à la garde de leurs parents puis envoyés en famille d'accueil ou placés en observation au centre. Parallèlement, les intervenants de la DPJ doivent aussi composer avec les parents de leurs protégés, des individus irresponsables ou dépassés, toxicomanes ou atteints de maladie mentale. (sortie en salle le 1 décembre 2017)
Année
2017Genre
DocumentaireDurée
116 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Information
Genre
Documentaire
Année
2017
Durée
116 min.
Réalisation
Photographie
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Productions Lustitia
Production