
C'est le coeur qui meurt en dernier




C'est le coeur qui meurt en dernier

L'avis de Mediafilm
Avec finesse et intelligence, l'acteur et scénariste Gabriel Sabourin (AMSTERDAM, MIRACULUM) a extériorisé pour le grand écran le monologue intérieur que constitue le roman de Robert Lalonde. Et Alexis Durand-Brault, qui a bien saisi la force tellurique du matériau fondé sur le secret et la colère enfouie, le restitue avec doigté et élégance, à travers cette oeuvre tranquille, qui manque parfois de puissance ou de surprise, mais jamais d'émotion. En somme, le film est à l'image de son personnage, un écrivain qui, ayant du mal à exprimer sa pensée et ses sentiments, les sublime dans la création. Sabourin est particulièrement juste et habité dans la peau de cet absent tourmenté, dont la quête de vérité tient autant du pardon que de la rédemption. La rare Denise Filiatrault et sa fille Sophie Lorain sont quant à elles émouvantes et crédibles en muses orphelines lumineuses et glaçantes, vulnérables et lâches. Les deux actrices procurent quelques très beaux moments à un film d'hiver aux tons vert-de-gris, qui frôle parfois la grâce mais vise toujours juste, droit au coeur.

Synopsis

(sortie en salle le 14 avril 2017)
Année
2017Genre
DrameDurée
103 min.Origine
CanadaImages













