Zero Days
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Zero Days

2016
En 2010, deux cyber-enquêteurs américains identifient un virus informatique sophistiqué, conçu par les États-Unis et Israël afin de mettre à mal le programme nucléaire iranien.
Conspiration troublante démontée avec aplomb. Défilé de têtes parlantes pleinement assumé. Animations par ordinateur originales, dans un ensemble assez conventionnel.

L'avis de Mediafilm

Financier, politicien, militaire, religieux, personne n'est à l'abri d'Alex Gibney. Le documentariste américain, à qui l'on doit ENRON: THE SMARTEST GUYS IN THE ROOM, TAXI TO THE DARK SIDE et plus récemment GOING CLEAR: SCIENTOLOGY AND THE PRISON OF BELIEF, démonte ici une conspiration troublante impliquant deux nations, dont l'impact et l'effet boomerang n'ont pas encore été pleinement mesurés. Comme toujours chez Gibney, des têtes parlantes triées sur le volet, très bien filmées dans des décors savamment diversifiés, fournissent une somme monumentale de renseignements. À ceux-là s'ajoute un témoin virtuel à l'épiderme quadrillé, sorte de Max Headroom au féminin, dont les propos éclairants colligent ceux de plusieurs ouvriers de Stuxnet et de témoins de première ligne, ayant voulu préserver leur anonymat. Née d'une sorte de dépit, la stratégie aurait pu prendre valeur de pis-aller. Gibney en fait un vrai beau spectacle de cinéma d'anticipation, qui dynamise un film autrement très conventionnel. (Texte rédigé en février 2016, dans le cadre du Festival de Berlin)

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

2016

Genre

Documentaire

Durée

116 min.

Origine

États-Unis

Information

Genre

Documentaire

Année

2016

Durée

116 min.

Réalisation

Scénario

Musique

Pays

États-Unis

Images

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