
The Stolen



The Stolen
L'avis de Mediafilm
Seule la présence d'un aborigène au visage tatoué indique au spectateur qu'il n'est pas au Far West. De fait, les auteurs de THE STOLEN ont habilement transposé en Nouvelle-Zélande les codes du western américain, au fil d'une intrigue solide que John Ford et Raoul Walsh n'auraient pas reniée. Riche en péripéties, le récit ne cède jamais à la tentation de la surenchère, brossant un portrait sans concession des conditions de vie des chercheurs d'or. Cela dit, la relation qui se développe entre la jeune veuve et le ravisseur s'avère insuffisamment exploitée. Le réalisateur du loufoque KEEPING MUM se montre tout aussi efficace dans le registre dramatique, conférant un rythme soutenu à son film. Très soignée, la photographie d'Alun Bollinger (THE FRIGHTENERS) restitue toute la beauté des paysages insulaires néo-zélandais. Aux prises avec un personnage aux motivations ambiguës, Jack Davenport (A UNITED KINGDOM) convainc moins que la déterminée Alice Eve (THE RAVEN).
Synopsis

Année
2016Genre
WesternDurée
98 min.Origine
Allemagne