the Stolen
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The Stolen

2016
En Nouvelle-Zélande, une jeune Anglaise entreprend un périlleux voyage afin de retrouver le bandit qui a tué son mari et kidnappé son enfant.
Récit solide, fidèle aux codes du western américain. Aspects dramatiques sous-exploités. Réalisation efficace. Rythme soutenu. Photographie très soignée. Jeu convaincu de A. Eve.

L'avis de Mediafilm

Seule la présence d'un aborigène au visage tatoué indique au spectateur qu'il n'est pas au Far West. De fait, les auteurs de THE STOLEN ont habilement transposé en Nouvelle-Zélande les codes du western américain, au fil d'une intrigue solide que John Ford et Raoul Walsh n'auraient pas reniée. Riche en péripéties, le récit ne cède jamais à la tentation de la surenchère, brossant un portrait sans concession des conditions de vie des chercheurs d'or. Cela dit, la relation qui se développe entre la jeune veuve et le ravisseur s'avère insuffisamment exploitée. Le réalisateur du loufoque KEEPING MUM se montre tout aussi efficace dans le registre dramatique, conférant un rythme soutenu à son film. Très soignée, la photographie d'Alun Bollinger (THE FRIGHTENERS) restitue toute la beauté des paysages insulaires néo-zélandais. Aux prises avec un personnage aux motivations ambiguës, Jack Davenport (A UNITED KINGDOM) convainc moins que la déterminée Alice Eve (THE RAVEN).

Olivier Lefébure

Synopsis

Année

2016

Genre

Western

Durée

98 min.

Origine

Allemagne