
Paterson



Paterson
L'avis de Mediafilm
L'inspiration est un thème intangible, volatile. Pas facile de l'illustrer au cinéma. À 63 ans, Jim Jarmusch (DEAD MAN, ONLY LOVERS LEFT ALIVE) y parvient avec brio dans PATERSON, une oeuvre fine et magique, dans laquelle il porte à la connaissance du spectateur tous les facteurs qui stimulent l'esprit créateur. Une parole, un bruit, une coïncidence, une rencontre, un hasard... Jarmusch dresse l'inventaire, forcément incomplet, à travers un récit insolite, en sept chapitres, ayant pour toile de fond une Amérique quasiment disparue du grand écran. Soit celle des petites villes figées dans le temps, où on entend encore siffler le train et le bruit de l'eau coulant sous les ponts. Aucune nostalgie à l'horizon toutefois, juste un jazz sans âge, que l'auteur fait entendre au moyen d'un admirable mixage son-musique, gracieuseté de Drew Kunin (HER, INTERSTELLAR). Le film est lui-même un poème d'amour à cette ville industrielle immortalisée dans les poèmes d'Allen Ginsberg et William Carlos Williams, évoqués dans le film. Le héros, campé par l'excellent Adam Driver, représente le point de convergence de ces influences. Ou de ces inspirations. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle, compétition)

Synopsis

(sortie en salle le 3 mars 2017)
Année
2016Genre
Comédie dramatiqueDurée
113 min.Origine
États-UnisInformation
Genre
Comédie dramatique
Année
2016
Durée
113 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Métropole Films Distribution
Images









