
Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake)




Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake)

L'avis de Mediafilm
Éternel défenseur des opprimés et des idéalistes, Ken Loach a forgé en près de 50 ans une oeuvre sociale vibrante, dont I, DANIEL BLAKE, Palme d'or à Cannes (sa deuxième après THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY), est le fier héritier. Avec son scénariste attitré Paul Laverty (MY NAME IS JOE, THE ANGEL'S SHARE), le cinéaste raconte ici le combat d'un homme ordinaire et droit, qui a enrichi le système public par son labeur, pour frapper un barrage d'indifférence au premier appel à la réciprocité. Faufilée dans les mailles de son intrigue simple, le film dresse un constat accablant de la mort des institutions, ou du moins, des idéaux égalitaires et fraternels qui leur ont donné naissance. La mise en scène, toujours expressive et subtile, contraste parfois avec le discours, qui se fait lourd dans la première partie du film. En revanche, Loach nous offre à plusieurs reprises des instants de vérité sidérants. La composition de Dave Johns n'y est pas étrangère, mais c'est surtout celle de Hayley Squires, chargée d'émotion, qui nous atteint en plein plexus. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle, compétition)

Synopsis

(sortie en salle le 5 mai 2017)
Année
2016Genre
Drame socialDurée
101 min.Origine
Grande-BretagneInformation
Classification

Genre
Drame social
Année
2016
Durée
101 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Grande-Bretagne
France
Distribution
Métropole Films Distribution
Récompenses
Festival de Cannes, Palme d'or, 2016
Images





