
Les Neuf Vies de M. Boule-de-Poil (Nine Lives)




Les Neuf Vies de M. Boule-de-Poil (Nine Lives)

L'avis de Mediafilm
Filmée en partie à Montréal (et ça se voit), cette coproduction franco-chinoise offre un récit de rédemption générique, reposant sur une prémisse éculée. Sorte de croisement entre Donald Trump et Richard Branson, l'entrepreneur mégalomane et casse-cou campé par Kevin Spacey (égal à lui-même) a en effet droit à une bonne leçon d'humilité assortie d'un message moralisateur, au fil d'une intrigue fantaisiste archiprévisible et dénuée de réel suspense. Certes, les bévues et déconvenues du chat font parfois rigoler, grâce à des effets spéciaux efficaces, mais certaines scènes de slapstick sont maladroitement filmées. Pourtant, le vétéran Barry Sonnenfeld (MEN IN BLACK, GET SHORTY) semble se souvenir de ses débuts en tant que directeur photo des frères Coen, alors qu'à la manière ludique de RAISING ARIZONA, l'action adopte le point de vue du chat, au ras du plancher. Mais ces courts moments ne peuvent faire oublier la paresse de l'écriture et le jeu caricatural de Mark Consuelos en vilain de service. Au moins, Christopher Walken amuse dans un rôle de deus ex machina dont il a le secret.

Synopsis

(sortie en salle le 5 août 2016)
Année
2016Genre
Comédie fantaisisteDurée
87 min.Origine
FranceImages










