
Julieta




Julieta

L'avis de Mediafilm
Le précédent long métrage de Pedro Almodovar, LES AMANTS PASSAGERS, se faisait l'écho d'un cycle antérieur du cinéaste, soit ses débuts dans la comédie folle (LE LABYRINTHE DES PASSIONS). Récréation en attendant l'inspiration d'un prochain cycle de création? C'est ce qu'on croyait. JULIETA, son 20e long métrage, se réfère à une autre période, celle-là riche et profonde, dont le plus beau fleuron est TOUT SUR MA MÈRE. En d'autres mots, Almodovar nous entraîne en terrain de connaissance avec ce mélodrame stylisé dont il a le secret. Ses thèmes les plus chers y sont tous: l'absence, la perte, la culpabilité, la maternité. Dans l'exécution, on retrouve son raffinement habituel et sa couleur (rouge cramoisi) comme fil conducteur. Cependant l'histoire, inspirée de trois nouvelles de la Canadienne Alice Munro, manque un peu d'ampleur. Plus proche de la nature morte que de la fresque, JULIETA n'est pas une oeuvre conquérante, mais l'expression d'un artiste qui s'amuse (i.e. les références à Hitchcock et Brian De Palma) sans avoir rien à prouver. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle, compétition)

Synopsis

(sortie en salle le 27 janvier 2017)
Année
2016Genre
MélodrameDurée
96 min.Origine
EspagneInformation
Classification

Genre
Mélodrame
Année
2016
Durée
96 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Espagne
Distribution
Métropole Films Distribution
Images









