
Derrière la scène (Green Room)




Derrière la scène (Green Room)

L'avis de Mediafilm
Après BLUE RUIN, récit de vengeance au traitement original et insolite, Jeremy Saulnier revient avec un exercice plus conventionnel, soit un film de siège ultraviolent et gore sur le modèle de STRAW DOGS. Le réalisateur ayant retenu la leçon d'Hitchcock, les musiciens se défendent souvent avec des moyens propres à leur profession: pieds de micro, effet Larsen (ou feedback) pour désorienter des chiens féroces lancés sur eux, tactiques de guérilla dans l'esprit punk, etc. Et à une ou deux exceptions près, les néonazis ne sont pas dépeints comme des caricatures, tandis que leur chef, campé par un Patrick Stewart sobre et à contre-emploi, évoque davantage un homme d'affaires aux prises avec un fâcheux contretemps qu'un leader suprémaciste hystérique. Efficace, parfois inventive, la mise en scène exploite de manière expressive un décor glauque, baigné dans une lumière verdâtre anxiogène. Bien que les personnages ne possèdent aucune épaisseur psychologique, ils sont défendus avec vigueur. Imogen Poots (SHE'S FUNNY THAT WAY) épate particulièrement dans un rôle imprévisible.

Synopsis

(sortie en salle le 6 mai 2016)
Année
2016Genre
ThrillerDurée
98 min.Origine
États-UnisImages














