
Nobody Wants the Night



Nobody Wants the Night
L'avis de Mediafilm
Cette chronique de l'Espagnole Isabel Coixet (MY LIFE WITHOUT ME, THE SECRET LIFE OF WORDS) porte en elle le poids et les paradoxes des coproductions européennes. À tout le moins dans sa première partie, verbeuse et surexplicative, mise en images dans l'esprit des westerns en Technicolor. Plus intimiste et mieux focalisée, la seconde moitié forme le coeur battant d'une oeuvre qui ne prend pourtant jamais pleinement forme, tant ses parties semblent désaccordées. Héroïne un peu ridicule à qui tout le monde obéit aveuglément, voix off omnisciente évoquant celles des vieux documentaires ethnographiques, symboles appuyés (l'igloo évoquant le ventre d'une femme enceinte, les époux formant deux pôles impossibles à joindre), on sent partout l'intervention de la cinéaste, jamais la pleine maîtrise de son art ou de son sujet. Dans un rôle de création inspiré d'une figure historique, Juliette Binoche tire assez bien son épingle du jeu. Sa partenaire, la Japonaise Rinko Kikuchi, n'a toutefois pas eu la même chance, faisant ce qu'elle peut avec un rôle sous-écrit. (Texte rédigé en février 2015, durant le Festival de Berlin).

Synopsis

Année
2015Genre
DrameDurée
118 min.Origine
BulgarieImages






