
Les Êtres chers




Les Êtres chers

L'avis de Mediafilm
La Québécoise Anne Émond signe avec ce second long métrage un opus beau, mais imparfait, sur le thème de la transmission. La voix qui le porte sonne néanmoins tout aussi sincère et personnelle que dans NUIT #1, tout en rompant radicalement avec l'unité de temps et de lieu qui caractérisaient ce premier film. En effet, LES ÊTRES CHERS se déploie en plusieurs décors et saisons, sur une vingtaine d'années marquées par un fil conducteur: le mal de vivre en miroir d'un père et de sa fille. Réalisé avec un soin méticuleux ainsi qu'un sens discret de la composition (d'images et d'atmosphère, à parts égales), l'ensemble apparaît toutefois un peu timide, voire tourné vers l'intérieur. À force d'évocation et de non-dits, Émond donne peu de prise aux spectateurs, et devient elle-même l'esclave de son parti pris: raconter deux décennies en seulement 102 minutes. Du coup, on manque d'apercevoir le passage du temps sur les visages, en particulier sur celui du brillant et habité Maxim Gaudette, qui projette avec ses yeux toute la fatigue de son personnage. (Texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Synopsis

(sortie en salle le 20 novembre 2015)
Année
2015Genre
ChroniqueDurée
102 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Chronique
Année
2015
Durée
102 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville
Production
Images











