
La Taularde (Taulardes)




La Taularde (Taulardes)

L'avis de Mediafilm
La Québécoise Suzanne Clément tient un rôle secondaire marquant, néanmoins effacé, dans la seconde moitié de cette production française inégale, focalisée sur une Sophie Marceau au naturel, en rupture forcée avec l'image peau-lisse qu'elle cultive depuis POLICE. L'intrigue, sur l'abnégation féminine et l'idéalisme de gauche, ne manque pas d'échos dans l'actualité. Mais elle nous renvoie également aux sacrifices faits par certaines femmes à l'époque des Brigades Rouges et de la bande à Baader. Le traitement naturaliste privilégié par Audrey Estrougo (TOI, MOI, LES AUTRES) entend donner un fini documentaire, mais le scénario artificiel, aux ficelles visibles, empêche la magie d'opérer, même si le film brosse au passage quelques beaux profils féminins. Film à messages, TAULARDES croit nous apprendre que la prison est une micro-société qui, plutôt que de réformer ses pensionnaires, leur enseigne le crime et la corruption. Or, plusieurs séries télévisées campées en milieu carcéral (de "Oz" à "Wentworth" en passant par "Unité 9") nous ont déjà dit tout ça... en mieux. (Texte rédigé en novembre 2015, dans le cadre du Festival Cinémania)

Synopsis

(sortie en salle le 6 janvier 2017)
Année
2015Genre
Drame socialDurée
99 min.Origine
FranceImages









