
Là où Atilla passe...



Là où Atilla passe...
L'avis de Mediafilm
Des idées mal exprimées, des intentions inabouties et un climat d'apathie profonde pèsent comme une chape de plomb sur ce second long métrage d'Onur Karaman (LA FERME DES HUMAINS). De toute évidence, ce dernier voulait raconter la prise de contact d'un immigré turc (comme lui) avec ses origines et sa culture propre. Mais le scénario opaque et la composition peu expressive d'Émile Schneider empêchent cette évidence de fleurir, et toute connexion avec le spectateur de s'établir. Au contraire, le vague à l'âme du personnage à la psychologie nébuleuse semble avoir contaminé le fond et la forme, jusqu'au dénouement qui, présenté comme inévitable, apparaît au contraire arbitraire et interchangeable. La description sensible de la relation père-fils (forte présence de Roy Dupuis), ainsi que quelques belles compositions d'images, rachètent en partie ce labeur qui, venu du coeur, est resté coincé dans la tête de son auteur. (Texte rédigé en novembre 2015, dans le cadre du Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)

Synopsis

(sortie en salle le 29 janvier 2016)
Année
2015Genre
DrameDurée
90 min.Origine
CanadaImages










