
Endorphine




Endorphine

L'avis de Mediafilm
Quatorze ans après UN CRABE DANS LA TÊTE, le directeur-photo de CONGORAMA, INCENDIES ET MOMMY revient à la réalisation avec cette fascinante évocation du destin d'une femme en trois temps. Effets de style maîtrisés, textures sonores travaillées, cadrages expressifs, décors naturels admirablement éclairés par Josée Deshaies (CURLING, SAINT LAURENT), ENDORPHINE épate au plan formel. Plus subliminal, le récit avance par boucles répétitives, créant une spirale à laquelle le spectateur doit s'abandonner sans résistance. Avec pour résultat une oeuvre exigeante, qui sent un peu trop la fabrication et l'intervention de son auteur dans chaque détour, mais qu'on peut aisément situer au carrefour du cérébral Robert Lepage (POSSIBLE WORLDS, LA FACE CACHÉE DE LA LUNE) et de l'onirique Guy Maddin (MY WINNIPEG). Très exposée, mais offrant peu de prise au spectateur, l'héroïne apparaît sous les traits de trois excellentes actrices aux tempéraments différents (Sophie Nélisse, Mylène Mackay, Lise Roy), ayant en commun une très forte présence à l'écran. (texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Synopsis

(sortie en salle le 22 janvier 2016)
Année
2015Genre
DrameDurée
84 min.Origine
CanadaImages











