Endorphine
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Endorphine

13
2015
Une scientifique, dont la mère a été assassinée quand elle avait 12 ans, tente de faire la paix avec son passé à 25 ans, puis à 60 ans.
Fascinante évocation du destin d'une femme en trois temps. Intrigue subliminale, avançant par boucles répétitives. Effets de style maîtrisés. Forte présence des trois interprètes.

L'avis de Mediafilm

Quatorze ans après UN CRABE DANS LA TÊTE, le directeur-photo de CONGORAMA, INCENDIES ET MOMMY revient à la réalisation avec cette fascinante évocation du destin d'une femme en trois temps. Effets de style maîtrisés, textures sonores travaillées, cadrages expressifs, décors naturels admirablement éclairés par Josée Deshaies (CURLING, SAINT LAURENT), ENDORPHINE épate au plan formel. Plus subliminal, le récit avance par boucles répétitives, créant une spirale à laquelle le spectateur doit s'abandonner sans résistance. Avec pour résultat une oeuvre exigeante, qui sent un peu trop la fabrication et l'intervention de son auteur dans chaque détour, mais qu'on peut aisément situer au carrefour du cérébral Robert Lepage (POSSIBLE WORLDS, LA FACE CACHÉE DE LA LUNE) et de l'onirique Guy Maddin (MY WINNIPEG). Très exposée, mais offrant peu de prise au spectateur, l'héroïne apparaît sous les traits de trois excellentes actrices aux tempéraments différents (Sophie Nélisse, Mylène Mackay, Lise Roy), ayant en commun une très forte présence à l'écran. (texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Helen Faradji

Synopsis

(sortie en salle le 22 janvier 2016)

Année

2015

Genre

Drame

Durée

84 min.

Origine

Canada

Images

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