
Le Beau Mensonge (The Good Lie)




Le Beau Mensonge (The Good Lie)

L'avis de Mediafilm
Le "bon mensonge" du titre de ce premier film américain de Philippe Falardeau (CONGORAMA, MONSIEUR LAZHAR) nous renvoie à "Huckleberry Finn", dans lequel Mark Twain illustrait par l'exemple la vertu d'un mensonge prononcé au nom d'un bien supérieur. La référence est aussi indicatrice du motif (l'odyssée initiatique) et du ton (un brin picaresque) choisis par le cinéaste, en pleine possession de ses moyens, pour illustrer l'histoire des "Garçons perdus du Soudan", auparavant évoquée dans le documentaire GOD GREW TIRED OF US, de Christopher Quinn. Comme les films précédents de Falardeau, THE GOOD LIE s'enracine dans l'imaginaire de l'enfance et de l'innocence, ensuite soumis aux intempéries de la réalité. S'il a parfois la main lourde, Falardeau l'humaniste ne perd jamais de vue l'essentiel: le déchirement intérieur de ses réfugiés arrachés à une patrie en guerre pour être parachutés dans un pays qui télécommande d'autres conflits armés à distance. Sa distribution impeccable, composée d'acteurs soudanais, est relevée par la composition énergique de Reese Witherspoon. (Texte rédigé en septembre 2014, durant le Festival international du film de Toronto)

Synopsis

(sortie en salle le 17 octobre 2014)
Année
2014Genre
DrameDurée
109 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2014
Durée
109 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
États-Unis
Kenya
Inde
Distribution
Warner Bros.
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