L'Affaire SK1
L'Affaire SK1
L'avis de Mediafilm
Les limites de cette chronique policière et judiciaire un peu vieille école sautent aux yeux. La plupart des personnages sont esquissés. Certains dialogues résonnent comme des extraits de procès-verbaux. L'interprétation, dominée par un Raphaël Personnaz habité, manque d'unité. Enfin, avec son dénouement annoncé d'entrée de jeu (l'enquête et le procès nous sont montrés en parallèle), l'intrigue semble relever davantage de la procédure que de la création dramaturgique. Malgré cela, L'AFFAIRE SK1 fascine et captive. D'abord, parce que le film de François Tellier expose et oppose des policiers confrontés à leurs limites, et parfois même à leur sottise. Ensuite, parce que le cinéaste issu de la télé s'attache à démontrer, avec une relative mansuétude toutefois, les errances du système, ainsi que la responsabilité morale de la société française dans la fabrication de celui qu'on a surnommé le "Tueur de la Bastille". Enfin, le tableau grouillant et verbomoteur est fortifié par une reconstitution d'époque sobre, par laquelle Tellier illustre l'évolution des techniques d'enquête sous l'impulsion des progrès de l'informatique et du décodage de l'ADN.
Synopsis
Paris, 1991. Franck Magne entre à la brigade criminelle, au 36, Quai des Orfèvres. L'équipe à laquelle il se joint enquête depuis déjà quelques mois sur le viol meurtrier de Pascale Escarfail, étudiante de 19 ans. Or, en janvier 1994, une autre jeune fille est découverte dans un stationnement souterrain de l'est de la ville, assassinée selon le même modus operandi. Bien que toutes les pistes conduisent dans une impasse, Franck et son équipe persévèrent. Mais quelques mois plus tard, alors que le policier est devenu papa d'une petite fille, un autre meurtre se produit. Alors que la liste des victimes s'allonge, la brigade criminelle, désemparée devant sa propre impuissance, se divise en clans adverses. La colère de Franck, désespéré de voir l'enquête piétiner, n'a d'égale que l'entêtement de l'avocate Frédérique Pons qui, à la fin des années 1990, a accepté de défendre en cour Guy Georges, violeur récidiviste soupçonné d'être l'auteur des meurtres. (sortie en salle le 19 juin 2015)
Année
2014Genre
Drame policierDurée
120 min.Origine
FranceBande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame policier
Année
2014
Durée
120 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
D'après le livre de
Pays
France
Distribution
AZ Films