Drones
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Drones (Good Kill)

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2014 · Good Kill (ang)
Le mal de vivre d'un pilote de drones de l'armée américaine croît de façon exponentielle lorsque son unité est soumise aux ordres de la CIA.
Discours audacieux mais peu convaincant sur la faillite de la guerre à la terreur. Récit monotone aux dialogues abondants et pétris d'évidences. Réalisation voyante. E. Hawke sur le pilote automatique.

L'avis de Mediafilm

Andrew Niccol nous avait habitués à une science-fiction de proximité, campée à quelques enjambées du présent (THE TRUMAN SHOW, GATTACA, S1M0NE). Avec GOOD KILL, il nous reporte au contraire cinq années en arrière, soit en 2010, alors que l'Amérique préparait le retrait de ses troupes d'Afghanistan. La différence est invisible à l'oeil nu, puisque le décor, même au passé, a tout d'un mauvais rêve futuriste, avec ses avions téléguidés dans le ciel et ses pilotes automates rivés au sol, en marge d'un Las Vegas dépeuplé. Or, comme beaucoup de rêves, celui que nous propose Niccol évente rapidement son mystère. De fait, chaque scène répète avec monotonie le même discours sur la faillite de la guerre à la terreur et la nouvelle éthique militaire à l'ère de la robotique. Le sujet ne manque pas d'audace ou d'actualité, mais le traitement verbomoteur s'arrête au stade des évidences. À grands renforts d'angles de caméra inusités, la caméra surexprime l'isolement psychologique de son héros et l'accent aigu de sa mauvaise conscience. Au centre d'un distribution qui ne semble pas particulièrement investie, Ethan Hawke nous fait le coup du pilote automatique.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 15 mai 2015)

Année

2014

Genre

Thriller

Durée

102 min.

Origine

États-Unis

Images

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