
Le Majordome (Lee Daniels' The Butler)




Le Majordome (Lee Daniels' The Butler)

L'avis de Mediafilm
Le réalisateur de PRECIOUS et THE PAPERBOY tenait là un sujet porteur, librement inspiré d'un article du Washington Post paru en 2008. Hélas, le rendu à l'écran tient à la fois du pensum sur l'histoire des droits civiques et de la biographie schématique, très romancée, du majordome Eugene Allen, ici rebaptisé Cecil Gaines. Le film veut nous faire croire que ce serviteur discret et entièrement dévoué - calqué sur celui du REMAINS OF THE DAY de James Ivory - serait parvenu en douce à infléchir les politiques raciales de ses employeurs successifs, pendant que son fils rebelle aurait participé à chacune des manifestations marquantes de la lutte contre la ségrégation. Or, cette invraisemblance à la FORREST GUMP (ou ZELIG) ne tourne pas à l'avantage du film. Au contraire, elle accentue le caractère désincarné et artificiel de la production, par ailleurs mise en scène de façon bien conventionnelle. Abstraction faite de choix de distribution pas toujours heureux, les interprètes principaux jouent leur partition avec ferveur, même Oprah Winfrey, dans le rôle mal défini de l'épouse du protagoniste.

Synopsis

(sortie en salle le 16 août 2013)
Année
2013Genre
Drame biographiqueDurée
132 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2013
Durée
132 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après l'œuvre de
Pays
États-Unis
Distribution
Alliance Vivafilm
Images











