
Tout ce que tu possèdes




Tout ce que tu possèdes

L'avis de Mediafilm
Le Québécois Bernard Émond (20H17 RUE DARLING, LA NEUVAINE, LA DONATION) poursuit avec constance et opiniâtreté son dialogue avec ses contemporains à travers ce nouvel opus sur les thèmes de l'héritage et la responsabilité de la transmission. Le paysage de la ville de Québec, lieu de mémoire vivant dont le profil ouvrier est très bien mis en valeur par la caméra de Sara Mishara (ROMEO ONZE), semble ici refléter la pensée du cinéaste qui, comme les poèmes d'Edward Stachura traduits par son personnage et la très belle musique de Robert Marcel Lepage, évoque une sorte de mélancolie lucide. Au nom d'une pureté admirée chez Ozu et Dreyer, Émond s'impose toutefois une grammaire d'austérité un peu décalée. Ainsi, les dialogues rares, au ton littéraire, la mise en scène étudiée, l'interprétation tout en retenue, stoppent parfois le film dans son mouvement. La composition un peu étouffée d'un Patrick Drolet très habité trouve son rythme et sa respiration dans les scènes qui l'opposent à la jeune Willa Ferland-Tanguay, une agréable découverte.

Synopsis

(sortie en salle le 2 novembre 2012)
Année
2012Genre
Drame psychologiqueDurée
92 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Drame psychologique
Année
2012
Durée
92 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Les Films Séville
Interprètes
Production
Images











