Spring Breakers
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Spring Breakers

16
2012
Durant leur semaine de relâche en Floride, quatre étudiantes sont arrêtées puis libérées sous caution grâce à un flamboyant narcotrafiquant local qui les prend sous son aile.
Exploration creuse et immature des rêves d'une certaine jeunesse. Traitement stylisé très recherché procurant une sensation d'apesanteur. Interprétation inégale.

L'avis de Mediafilm

L'enfant terrible du cinéma américain (GUMMO, MR. LONELY) persiste et signe avec cette exploration provocante des rêves superficiels d'une certaine jeunesse. Souvent moqué au grand écran, de façon particulièrement jouissive dans le PIRANHA d'Alexandre Aja, le phénomène du "Spring Break" est ici dépeint comme une célébration débridée du plaisir des sens voulue éternelle par les protagonistes naïves, à laquelle s'ajoute une fascination pour les armes à feu et la violence. Or, sans second degré perceptible, Harmony Korine enlève toute charge subversive à sa démonstration, qui apparaît en définitive immature et creuse. Pourtant, le traitement stylisé impressionne. Les prises de vues recherchées du magicien de l'image Benoît Debie (IRRÉVERSIBLE, ENTER THE VOID), les couleurs savamment saturées et les effets sonores entêtants procurent au spectateur une hypnotique sensation d'apesanteur. Par contre, la manière bassement racoleuse employée par le réalisateur pour filmer les attributs de ses vedettes féminines, dont son épouse Rachel Korine, devient vite lassante. Le cabotinage éhonté de James Franco détonne avec le jeu plus réaliste de ses partenaires.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 29 mars 2013)

Année

2012

Genre

Drame de moeurs

Durée

92 min.

Origine

États-Unis

Images

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