
Ruby Sparks




Ruby Sparks

L'avis de Mediafilm
RUBY SPARKS marque le retour attendu des cinéastes Jonathan Dayton et Valerie Faris, six ans après le succès surprise LITTLE MISS SUNSHINE. À l'instar d'oeuvres comme WONDER BOYS et SWIMMING POOL, cette fantaisie spirituelle, aux observations fines, se sert du blocage de l'écrivain comme angle d'attaque pour brosser un portrait d'artiste inusité et pénétrant. Une variation imaginative autour du mythe de Prométhée, le récit se montre parfois très critique envers le créateur qui, d'être angoissé et souffrant d'insécurité, se révèle aussi narcissique et arrogant. Une fois révélé le côté sombre du protagoniste, au mitan du film, le rythme s'essouffle et l'intrigue se met à piétiner. La réalisation demeure cela dit intelligente, avec une caméra ultra mobile à laquelle rien n'échappe. Zoe Kazan, petite-fille d'Elia (ON THE WATERFRONT) et auteure du scénario, s'est offert un rôle en or, pour lequel elle livre le petit tour-de-force requis. Moins flamboyante, la partition de Paul Dano (THERE WILL BE BLOOD) permet à l'acteur de livrer une performance sensible et d'une belle intériorité.

Synopsis

(sortie en salle le 10 août 2012)
Année
2012Genre
Comédie sentimentaleDurée
104 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Comédie sentimentale
Année
2012
Durée
104 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Fox Searchlight
Images
















