Karakara
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Karakara

G
2012
Fuyant son mari violent, une Japonaise quadragénaire impose sa présence à un ex-professeur de littérature québécois, qui souhaitait faire à Okinawa un voyage empreint de tranquillité.
Quête existentielle prenant la forme d'un road movie accidenté. Ton humoristique malgré la gravité du sujet. Réalisation soignée. Paysages magnifiques. Interprètes attachants.

L'avis de Mediafilm

Claude Gagnon (KEIKO, THE PIANIST), le plus japonais des cinéastes québécois, persiste dans la veine de la quête existentielle exotique avec KARAKARA. Un titre du reste judicieusement choisi - "kara" signifiant en langue nippone "vide" - pour illustrer le ressourcement progressif des deux protagonistes en crise. Mais en optant cette fois pour la formule du road movie accidenté, Gagnon injecte plus d'humour que dans son précédent KAMATAKI, conférant par moments à ce nouveau film des airs de "screwball comedy" assez rafraîchissants. Et ce, malgré la gravité de certains sujets, dont la violence conjugale, le deuil et la fin d'une longue amitié. Par contre, la sagesse des anciens et la transmission de leur savoir (un thème cher à l'auteur), manque ici de subtilité dans son traitement. La mise en scène soignée, jamais ostentatoire, profite des magnifiques paysages de la région d'Okinawa, trop peu exploités au cinéma. Le jeu sobre du rare Gabriel Arcand (POST MORTEM, MAMAN EST CHEZ LE COIFFEUR) et celui, plus coloré, de Youki Kudoh (MYSTERY TRAIN, SNOW FALLING ON CEDARS), ajoutent à la réussite de l'entreprise.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 31 août 2012)

Année

2012

Genre

Comédie dramatique

Durée

100 min.

Origine

Japon

Images

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