Hannah Arendt
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Hannah Arendt

G
2012
En 1961, la philosophe juive allemande Hannah Arendt crée la polémique en échafaudant durant le procès du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann sa théorie sur "La banalité du mal".
Bonne illustration de la pensée d'une philosophe importante. Certaines lourdeurs dans le récit et la mise en scène. Jeu intense de B. Sukowa.

L'avis de Mediafilm

Après ROSA LUXEMBOURG, Margarethe von Trotta (LES ANNÉES DE PLOMB) se penche sur une autre grande figure féminine allemande, avec à nouveau Barbara Sukowa dans le rôle-titre. Évitant la biographie classique avec escales obligées, la cinéaste se concentre sur un épisode-clé de la vie de la philosophe, déclencheur de la théorie qui l'a immortalisée et qui, cinquante ans plus tard, suscite encore la controverse. Or, l'ensemble comporte certaines lourdeurs, imputables en partie au sujet du film. Le travail du philosophe est une activité peu cinématographique et les scènes qui montrent le personnage en réflexion (l'éternelle cigarette étant ici l'indice de cette activité) finissent par lasser. Il en est de même pour les images d'archives d'Adolf Eichman durant son procès, diffusées sur une panoplie de moniteurs. Si ce parti-pris s'avère ingénieux pour éviter de faire jouer à un acteur le rôle de l'infâme officier nazi, tout en respectant le verbatim des séances au tribunal, il alourdit parfois la mise en scène. Heureusement, ces faiblesses sont transcendées par la force du propos, toujours d'actualité, et par l'intensité du jeu de Sukowa.

Marie-Claire Dugas

Synopsis

(sortie en salle le 14 juin 2013)

Année

2012

Genre

Drame historique

Durée

113 min.

Origine

Allemagne

Images

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