
Infancia Clandestina




Infancia Clandestina

L'avis de Mediafilm
La dictature filtrée par le regard d'un enfant n'est pas une idée nouvelle au cinéma. En font foi LE TAMBOUR, PAPA EST EN VOYAGE D'AFFAIRES et autres TITO ET MOI. Ce que Benjamin Avila apporte de nouveau, c'est un regard sur sa propre enfance, dans une Argentine sous chloroforme militaire, qu'il nous présente à travers le trou de la serrure et l'imagination brumeuse du gamin qu'il était. Avec pour résultat un film très personnel, évidemment sincère, auquel manque toutefois un certain recul esthétique. Celui-ci aurait permis au cinéaste de constater que les dialogues sont encombrants, que le tempo est trop lent. Cela dit, plusieurs instants poétiques et belles séquences animées s'intercalent sans effort dans la trame. Par ailleurs, la réalisation souple, aux cadrages serrés, induit un climat de tension soutenu, fortifié dans le récit par l'opposition entre l'innocence de l'enfant, la douloureuse lucidité de ses parents et la position inconfortable de l'oncle, très bien campé par Ernesto Alterio, qui se situe à mi-chemin entre ces deux pôles.

Synopsis

Année
2012Genre
DrameDurée
112 min.Origine
ArgentineInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2012
Durée
112 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Argentine
Brésil
Espagne
Distribution
K-Films Amérique
Images


















