Cosmopolis
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Cosmopolis

13
2012
À bord de sa limousine, un jeune prince de Wall Street enchaîne les rendez-vous tout en assistant à l'effondrement de son empire.
Production désabusée et d'une élégance sophistiquée inspirée du roman de Don DeLillo. Récit verbomoteur à la thèse parfois appuyée. Réalisation de métier. Distribution de poids.

L'avis de Mediafilm

Avec son élégance sophistiquée et sa fascination toujours vive pour les rêveries psychotiques et les monstres humains, David Cronenberg a fait sienne la thèse désabusée et un peu datée du romancier Don DeLillo sur la perversion morale des maîtres de Wall Street. Le personnage au centre de chaque image, campé par un Robert Pattinson qui a pris de l'étoffe depuis la série TWILIGHT, ressemble à ceux, esclaves de leur propre pouvoir, rencontrés dans CRASH, EXISTENZ et A HISTORY OF VIOLENCE. À la différence que dans sa bulle de verre déformante, celui de COSMOPOLIS, nickel de sa personne et déconnecté du monde, semble sorti tout droit des pages d'AMERICAN PSYCHO. Les personnages périphériques, définis au pixel près, actionnent les leviers d'un récit en manque de ressorts dramatiques puissants. Si bien que le film sonne parfois comme une leçon verbeuse et cynique qui, à trop vouloir convaincre ou choquer, rate sa cible. Ce problème est particulièrement criant dans la séquence finale. La distribution de poids, dominée par Juliette Binoche et Samantha Morton en passagères temporaires, n'est cependant pas en cause.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 8 juin 2012)

Année

2012

Genre

Drame

Durée

108 min.

Origine

France

Information

Classification

13

Genre

Drame

Année

2012

Durée

108 min.

Réalisation

Photographie

Images

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