Ce Que Le Jour Doit Ala Nuit
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Ce que le jour doit à la nuit

G
2012
Des années 1930 jusqu'à l'aube de la guerre d'Algérie, les déchirements identitaires d'un fils de paysan ruiné élevé par son oncle pharmacien et sa tante d'origine française.
Récit mélodramatique et elliptique sur l'identité déchirée, inspiré du roman de Yasmina Khadra. Traitement luxueux mais un peu vieille école. Bonne galerie d'interprètes.

L'avis de Mediafilm

Dans ce récit mélodramatique et elliptique, le vétéran Alexandre Arcady (LE COUP DU SIROCCO, COMME LES 5 DOIGTS DE LA MAIN) met l'accent sur le conflit identitaire de son protagoniste, déchiré entre ses racines kabyles et son éducation française, emblématique d'un pays en quête de lui-même. S'inspirant du roman de Yasmina Khadra, le cinéaste signe une chronique fleuve de près de trois heures, éclatante mais un brin artificielle, où les élans du coeur et l'exaltation d'une jeunesse qui s'américanise, épousent les soubresauts de l'Histoire. Le recours abusif à une grammaire vieille école - ralentis langoureux, gros plans sur les mollets des filles, etc. - rompt parfois le charme de cette production luxueuse, défendue par une belle galerie d'interprètes. Bâti comme un apollon digne des magazines glacés d'aujourd'hui, Fu'ad Aït Aattou (UNE VIEILLE MAÎTRESSE) transcende l'anachronisme par une composition sentie, qui communique la douleur de son sacrifice amoureux. Dans les rôles de parents de substitution, Fellag (MONSIEUR LAZHAR) et Anne Consigny (UN CONTE DE NOËL) procurent au film ses plus beaux moments d'émotion.

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

2012

Genre

Chronique

Durée

159 min.

Origine

Belgique