Voyez Comme Ils Dansent
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Voyez comme ils dansent

G
2011
Tandis qu'elle tourne un film sur le train transcanadien, une vidéaste française rencontre une docteure autochtone pour qui son défunt mari artiste l'avait quittée.
Adaptation libre mais peu subtile du roman de Roy Parvin. Seconds rôles caricaturaux. Traitement factice. M. Hands et M. Sansa nuancées.

L'avis de Mediafilm

Sorti en France en 2011, cet avant-dernier film de Claude Miller n'ajoutera hélas rien à la gloire du regretté réalisateur de MORTELLE RANDONNÉE et THÉRÈSE DESQUEYROUX. Transposant au Canada l'action du roman "La Petite-Fille de Menno", de l'Américain Roy Parvin, Miller et sa coscénariste ont signé une adaptation libre mais artificielle de cette histoire de redécouverte de l'être aimé à partir du regard d'une rivale. D'abord séduisant, le montage associatif devient vite lourd, avec ses va-et-vient systématiques entre présent et passé. Du reste, ces flashback surlignent ce que les premières scènes évoquaient plus finement, à savoir l'état de dépression chronique de l'artiste clownesque hyperactif (un James Thierree égal à lui-même), frustré de l'approbation de son père, auteur respecté. En filmant au Québec ses scènes parisiennes, Miller ne fait rien pour dissiper l'impression de fausseté de cette coproduction franco-canadienne bancale, dans laquelle Anne-Marie Cadieux et Aubert Pallascio en sont réduits à jouer des cousins d'outre-mer caricaturaux. En revanche, Marina Hands et Maya Sansa confèrent les nuances nécessaires à leurs personnages de soeurs ennemies.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 28 juin 2013)

Année

2011

Genre

Drame psychologique

Durée

98 min.

Origine

France

Images

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