the Deep Blue Sea
image promotion

The Deep Blue Sea

G
2011
Dans les années 1950 à Londres, une femme suicidaire remonte le fil de ses souvenirs auprès d'un riche mari qu'elle a quitté pour vivre une passion avec un pilote fauché.
Exercice de style moderne et personnel en hommage au cinéma d'antan. Mise en scène sophistiquée. Quelques lourdeurs et effets de style appuyés. R. Weisz stupéfiante.

L'avis de Mediafilm

Cette adaptation de la pièce de Terence Rattigan, déjà portée à l'écran en 1955 par Anatole Litvak, fascine et déconcerte en même temps. La mise en scène raffinée de Terence Davies (DISTANT VOICES, STILL LIVES; THE LONG DAY CLOSES) rappelle par son caractère expressionniste et théâtral le cinéma des années 1950, sans toutefois gommer la signature du cinéaste, qui multiplie ici encore les segments chantés et les lents mouvements d'appareil. À l'inverse, l'emploi sclérosant d'un concerto pour violon de Barber, pour traduire la psyché obsessionnelle de l'héroïne, maintient le spectateur à distance. Tout comme les quelques lourdeurs et effets de style trop calculés qui parsèment un récit déconstruit, quasi onirique, portant sur le prix de la passion et les lâchetés de l'amour. Dans un rôle tenu autrefois par Vivien Leigh, Rachel Weisz est stupéfiante de justesse. Défendant pour leur part des personnages aux antipodes formant la base du triangle amoureux, Tom Hiddleston et Simon Russell Beale sont également excellents.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 13 avril 2012)

Année

2011

Genre

Drame sentimental

Durée

98 min.

Origine

Grande-Bretagne

Images

DeepBlueSeaSO.jpgDeepBlueSea6.jpgDeepBlueSea5.jpgDeepBlueSea4.jpgDeepBlueSea3.jpgDeepBlueSea2.jpgDeepBlueSea1.jpg