
Sans répit (Restless)




Sans répit (Restless)

L'avis de Mediafilm
Gus Van Sant a toujours abordé avec gravité et solennité les tourments de l'adolescence (ELEPHANT, PARANOID PARK). RESTLESS ne fait pas exception. À travers cette oeuvre parfois prévisible et au rythme hésitant, ponctuée toutefois d'éléments fantaisistes, le cinéaste explore le douloureux processus du deuil d'un jeune homme souffrant de la perte de ses parents et anticipant celle de la fille qu'il aime. Mais l'audace, qui caractérise le cinéma de Van Sant, manque à l'appel. Tant et si bien que son histoire d'amour aux accents méditatifs évoque davantage le sirupeux LOVE STORY que l'impertinent HAROLD AND MAUDE, un film auquel on compare le sien d'emblée, et désavantageusement. En revanche, le cinéaste de MY OWN PRIVATE IDAHO renouvelle son regard sur Portland, sa ville d'adoption, qu'on retrouve ici, devant la lentille de son directeur-photo attitré Harris Savides, baignée d'une douce lumière automnale et brumeuse, exprimant l'âme tourmentée des personnages. Face à la lumineuse et gracieuse Mia Wasikowska, le jeune Henry Hopper, fils de Dennis, n'arrive pas toujours à exprimer toutes les nuances de son personnage.

Synopsis

(sortie en salle le 30 septembre 2011)
Année
2011Genre
Drame psychologiqueDurée
91 min.Origine
États-UnisImages






