L'avis de Mediafilm

Lourdaude et poussive, cette série B aux forts relents de racisme (le gentil est blanc, le chef des méchants basané) prône l'autojustice et les exécutions sommaires. D'une ironie difficilement perceptible, le scénario nettement sous-tarantinesque déroule une histoire archiconvenue. Pour ne rien arranger, les combats, censés être l'atout majeur de cette production, sont mal filmés. En effet, le réalisateur Terry Miles use et abuse du ralenti, avec pour seul résultat de casser le rythme déjà peu soutenu. Plus monolithique que jamais, l'ex-lutteur Steve Austin (THE EXPENDABLES) promène son inexpressivité d'une scène à l'autre. Face à lui, Danny Trejo (MACHETE) ajoute avec un certain panache un nouveau personnage de méchant à son tableau de chasse.