Pater
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Pater

G
2011
Un cinéaste et un acteur se prêtent à un jeu de rôle dans lequel ils campent respectivement le président et le premier ministre français.
Exercice ludique sur le vrai et le faux. Limites du jeu rapidement atteintes. Approche artisanale et minimaliste. Participation généreuse de V. Lindon.

L'avis de Mediafilm

Au-delà de son audace, cet exercice artisanal et minimaliste par le réalisateur de THÉRÈSE et LA RENCONTRE atteint rapidement ses limites. Sur le thème du pouvoir et de la transmission, Alain Cavalier enchaîne avec monotonie soliloques et culbutes, faisant habilement se confondre la fatuité du président et la vanité du cinéaste, de sorte qu'il devient impossible de savoir où commence l'un et où finit l'autre. En appui à une réflexion ludique sur le vrai et le faux, le tournage du film lui-même se retrouve au centre de l'image, tel un spectacle dans lequel les marionnettes seraient manipulées à vue. Quelques instants vrais, comme la scène de la boulangerie, façon documentaire sur le vif, apportent un peu plus de substance à cet exercice pour "happy-fews" dont la sortie au Québec coïncide avec le retour des socialistes au pouvoir en France, retour que le scénario de Cavalier appelait de tous ses voeux. Dans la peau du premier ministre et de lui-même, Vincent Lindon se donne avec générosité. Mais le plaisir qu'il prend au jeu n'est pas toujours perceptible.

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

2011

Genre

Comédie dramatique

Durée

105 min.

Origine

France

Images

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