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2011

Mélancholia (Melancholia)

Tandis qu'une planète menace d'entrer en collision avec la Terre, une jeune publicitaire qui s'est enfoncée dans la dépression trouve refuge chez sa soeur. Film-somme fataliste, d'une symbolique puissante. Mise en scène vertigineuse, en équilibre entre sophistication et sobriété. K. Dunst incandescente.
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L'avis de Mediafilm

Ce superbe exploit de cinéma constitue un film-somme dans l'oeuvre de Lars Von Trier (BREAKING THE WAVES, ANTICHRIST) qui signe pour la circonstance une de ses mises en scène les mieux équilibrées entre sophistication et sobriété. On y retrouve assemblées, de façon organique et limpide, le désespoir du cinéaste face à un monde défait, où le vide existentiel, la perte de sens, la dépression, le cynisme, sont les symptômes apparents d'un Mal dont l'accident cosmique attendu constitue à la fois la cause et le remède. Le prologue opératique sur un air de Wagner, d'une beauté glacée trompeuse (on dirait Chris Marker récupéré par Annie Leibowitz), précise d'entrée de jeu l'angle d'attaque du cinéaste: en domestiquant la nature, l'Homme a vidé la beauté de son sens. La pelouse manucurée du château, son terrain de golf désert, importent ce raisonnement plus loin dans le récit fataliste, à la symbolique puissante, divisé de façon abstraite ou du moins arbitraire en deux chapitres égaux en durée. Le premier est consacré à Justine, campée par une Kirsten Dunst incandescente, le second à Claire, très bien défendue par Charlotte Gainsbourg.

Martin Bilodeau

Synopsis

Justine et son nouvel époux Michael arrivent avec deux heures de retard à leur réception de mariage, qui a lieu dans le château cossu du riche beau-frère de celle-ci, John. L'atmosphère est plutôt tendue, et Claire, la soeur de Justine, s'active en tous sens afin de préserver les apparences. Sa tâche devient de plus en plus difficile à mesure que la soirée avance, et que le vrai visage de Justine, une publicitaire atteinte de maladie mentale, refait surface, au grand désespoir de son nouveau mari. À la fin de la nuit, ce dernier, à bout de patience, jette l'éponge. Au même moment, on note la progression tranquille mais résolue de la planète Melancholia vers la Terre. Quelques semaines après la noce, Justine, anéantie par la dépression, se réfugie chez Claire et John, qui tentent, tout comme leur enfant fasciné par sa tante, de lui faire remonter la pente. Parallèlement, Melancholia continue sa trajectoire, divisant Justine, étrangement sereine, et Claire, paralysée d'appréhension, à l'idée d'une possible collision avec la Terre. (sortie en salle le 11 novembre 2011)

Année

2011

Genre

Drame

Durée

135 min.

Origine

Danemark
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Bande-annonce (EN)

Information

Classification

G

Genre

Drame

Année

2011

Durée

135 min.

Réalisation

Pays

Danemark

Suède

France

Allemagne

Distribution

Les Films Séville

Récompenses

Festival de Cannes, Prix d'interprétation féminine, 2011

Images

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