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Les Hommes libres

G
2011 ·
100% est d'accord avec la cote
Durant l'Occupation, un trafiquant algérien accepte de devenir informateur pour la police intéressée par les fréquentations du recteur de la Mosquée de Paris.
Production de bonne tenue. Intrigue captivante malgré quelques problèmes d'écriture. Mise en scène classique. T. Rahim solide.

L'avis de Mediafilm

La contribution des immigrants maghrébins à l'effort de guerre français fournit la matière à cette production de bonne tenue du Franco-Marocain Ismaël Ferroukhi (LE GRAND VOYAGE), sorte de complément civil au militaire INDIGÈNES de Rachid Bouchareb. L'ensemble manque cependant d'envergure au plan de l'écriture, le récit à ramifications multiples et la toile de fond (Paris sous l'Occupation) ayant ici et là du mal à s'emboîter. Peut-être ce problème est-il dû à la reconstitution d'époque modeste, dont la contrainte est trop souvent rappelée par la multitude de scènes en intérieurs ou dans des enceintes closes. Aussi, la mise en scène très classique, au style télévisuel, amplifie cette impression de contrainte et d'enfermement. Malgré tout, l'intrigue et le sujet captivent, tout comme la performance de Tahar Rahim. Celui-ci confirme par son jeu très naturel les promesses annoncées dans UN PROPHÈTE.

Martin Bilodeau

Synopsis

Paris, 1942. Younes, immigrant algérien subvenant à ses besoins grâce au marché noir, est arrêté à la suite d'une rafle policière visant son cousin Ali, membre de la Résistance. En échange de sa liberté et de la mansuétude des autorités d'Occupation, Younes se laisse convaincre de devenir informateur en rapportant les noms des personnalités publiques qui visitent la mosquée de Paris. Et plus particulièrement celles qui s'entretiennent avec son recteur Si Kaddour Ben Ghabrit, soupçonné d'aider la Résistance et de fournir des faux papiers aux juifs. Le jeune homme, qui s'exécute de mauvaise grâce, fait chemin faisant la connaissance de Salim Halali, un très talentueux chanteur d'origine algérienne, protégé de Ben Ghabrit comme plusieurs autres résidents de la mosquée, parmi lesquels Younes repère l'énigmatique et attirante Leila. Rompant le pacte avec la police, Younes informe Ben Ghabrit de l'attention dont il fait l'objet. Il ne lui sera plus possible de revenir en arrière. (sortie en salle le 30 mars 2012)

Année

2011

Genre

Drame

Durée

100 min.

Origine

France
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Bande-annonce (FR)

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Bande-annonce (EN)

Information

Classification

G

Genre

Drame

Année

2011

Durée

100 min.

Réalisation

Photographie

Images

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